samedi, août 16, 2014

tempêtes dans ses yeux




Les nuages trébuchent avec les insomniaques
décantent hardiment (papier mâché par terre, coloriage plastifié, salutations des vacances bon marché, les gens se pressent)
et étouffent les rues coiffées d’huile de moteurs.
Je tremble avec leurs baisés froids
avec les tonnerres sur nos rêves,
un mélange lumineux d’océans.

Des maisons noyées avec leurs occupants
c’est un numéro qui se répète dans la blanche fièvre des éclairs
(je compte leurs squelettes dans une même direction)
Les antennes insomniaques
s’étranglent langues erratiques de cette nuit.
Qu’est ce qu’elles disent ?
Qu’est ce qu’elles disent ?
Un homme est naît
avec des tempêtes dans ses yeux.

Aucun commentaire: